Le 16 Juin avec les travailleuses et travailleurs de la santé !

Fin du mois, début du nous1

Après plu­sieurs mois de sketchs média­tiques insen­sés de la part du gou­ver­ne­ment, le décon­fi­ne­ment s’opère pro­gres­si­ve­ment dans tous les sec­teurs qui étaient à l’arrêt. Les nou­velles normes sani­taires obli­ga­toires et néces­saires bou­le­versent les orga­ni­sa­tions de tra­vail entraî­nant des risques phy­siques et men­taux pour tou.te.s les travailleu.se.r.s.

Avant le confi­ne­ment, le gou­ver­ne­ment vou­lait cas­ser nos droits sociaux, pour­quoi ferait il autre­ment main­te­nant ?

Au delà de la com­mu­ni­ca­tion d’unité natio­nale, que nous refu­sons, Macron et son monde pro­fitent de la crise pour faire pas­ser des lois et ordon­nances liber­ti­cides et pré­ca­ri­sant encore plus le monde du tra­vail. Vol de congés payés et RTT, sup­pres­sion des 35h, 60h/​hebdomadaires dans cer­tains sec­teurs, nou­velles affec­ta­tions arbi­traires…. Malgré des fer­me­tures de TPE, bien mis en lumière par les médias, le patro­nat se sort très bien de cette crise, fal­lait-il en dou­ter ?

Pire la stra­té­gie de l’État et du patro­nat est de se dédoua­ner et d’empêcher que le COVID19 soit recon­nue comme mala­die pro­fes­sion­nelle. Le patro­nat four­nit le mini­mum aux travailleu.se.r.s mais fait tout pour que l’économie tourne au maxi­mum. Le gou­ver­ne­ment, lui, va plus vite pour fina­li­ser un texte visant à se pro­té­ger judi­ciai­re­ment sur sa ges­tion de la crise que de vali­der le texte accor­dant une prime excep­tion­nelle aux soignant.e.s. Il est à noter, que depuis des années, ces dernier.e.s ne réclament pas de prime, mais une véri­table aug­men­ta­tion de leurs salaires et de leurs moyens.

Les mesures liber­ti­cides de l’état d’urgence sani­taire ont mis en lumière une fois de plus les exac­tions com­mises par la police notam­ment dans les quar­tiers popu­laires où l’on compte plus de douze morts en l’espace d’à peine 2 mois. Plus d’un mil­lions d’amendes, des drones pour nous sur­veiller, une appli­ca­tion qui te suit à la trace, des inter­dic­tions de ras­sem­ble­ment de plus de 10 per­sonnes … tout est prêt pour le monde d’après.

Comme le COVID19, le virus capi­ta­liste est par­tout et le risque zéro n’existe pas.


- Pour la sécu­ri­té de l’emploi avec la CDIsation/​titularisation des tous les pré­caires
- Pour la dis­tri­bu­tion de masques et de tests gra­tui­te­ment
- Pour la régu­la­ri­sa­tion sans condi­tion des migrant.e.s
- Pour la sup­pres­sion des loyers et la réqui­si­tion des loge­ments vides
- Pour la fin des cadeaux au patro­nat (CICE, Flat Taxe, fin de l’ISF…)
- Pour une soli­da­ri­té inter­na­tio­nale envers nos cama­rades réprimé.e.s
- Pour une amnis­tie géné­rale vis à vis des amendes pour non res­pect du confi­ne­ment

Nous pro­dui­sons, nous déci­dons ! Pour un décon­fi­ne­ment effi­cace, viens au syn­di­cat !

Le 16 juin, le sec­teur de la san­té se mobi­lise. La popu­la­tion a applau­di les per­son­nels soignant.e.s à 20h, main­te­nant ils et elles nous demandent de les sou­te­nir dans la rue.

Notre syn­di­cat appelle à faire de ce jour une jour­née de grève inter­pro­fes­sion­nelle et recon­duc­tible tant que le capi­ta­lisme impo­se­ra cette dis­tan­cia­tion sala­riale inac­cep­table.

Les Rendez-vous locaux :

Rennes : Rassemblement à 12h proche de l’Ars devant le centre com­mer­cial les 3 soleils (20 rue d’is­ly) espla­nade Charles de Gaulle.

Fougères :

Vitré : 17h30 conver­gence vers la place du cha­teau (à pied) – 3 départ pos­sible (hôpi­tal, la Gautraie et Rue de la Briqueterie)

St-Malo :

Redon :

1 : Tract écrit par nos cama­rades du Syndicat des Travailleurs de la Santé, de l’Éducation, du Social et des Collectivités Territoriales de Lorraine