Gouvernement et patronat s’entendent sur une chose : imposer des mesures d’austérité au prétexte d’une crise économique. Il s’agit là d’une succession de réformes visant à remettre en cause l’ensemble des acquis sociaux des travailleurs-euses (réformes des retraites, loi sur « la sécurisation de l’emploi », pacte de « responsabilité »). Ces directives gouvernementales permettent au patronat et aux actionnaires de s’enrichir encore un peu plus sur le dos des salarié-es, poussé-es à une précarisation croissante et extrême.
Le pacte de « responsabilité » : une profonde attaque contre les travailleurs-euses et une attaque de notre protection sociale
Il vise à exonérer les patrons d’une partie des cotisations sociales, pour soi-disant créer de l’emploi. Dans la conjoncture actuelle, où la précarisation de la population ne cesse d’augmenter, ce chantage à l’emploi est totalement scandaleux !
Il s’agit d’engraisser encore un peu plus le patronat au détriment des conditions salariales des travailleurs-euses, sans qu’aucune contre partie ne soit exigée tout au contraire.
Les économies faites sur le dos des travailleurs-euses représentent plus de 35 milliards d’euros, qui sont directement reversés dans les poches du patronat.
Pour la CNT, réduire la cotisation sociale sous prétexte de soulager les « charges » de l’entreprise, c’est réduire le salaire !
En effet les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie du salaire qui est socialisé c’est à dire versée dans les différentes caisses (sécurité sociale, (branche maladie et retraite), UNEDIC, etc.)
La cotisation est une arme économique au service des travailleurs-euses.
Elle permet de financer les retraites, les allocations familiales, les remboursements des frais médicaux de millions de salarié-es.
EN RÉDUISANT LES « CHARGES », C’EST À ÇA QUE S’ATTAQUENT GOUVERNEMENT ET PATRONAT !
Les richesses produites dans les entreprises, sont le fruit de l’activité des travailleurs eux-mêmes, elles doivent donc leur revenir ! Nos droits ne sont pas négociables à la baisse !
Le 18 mars, l’intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s’accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d’appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l’émergence d’un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d’Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d’actions directes permettant l’amplification du combat social.
L’Union Locale 35 appelle à la grève et la mobilisation le 18 mars en vue d’amplifier la riposte sociale :
Rendez-vous à 11 h 30, place de la Mairie
Travailleurs-euses du public et du privé, précaires, chômeur-euses, étudiant-es, retraité-es, c’est ensemble qu’on les fera reculer !
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