stand intersyndical CGT-CNT-FSU
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1er mai : Nous exigeons un monde de paix et de progrès social !

1er mai : Nous exi­geons un monde de paix et de pro­grès social !

La mise en place d’une inter­na­tio­nale réac­tion­naire autour de Trump, Poutine et Netanyahou notam­ment, sou­te­nue par une par­tie du capi­tal fait peser sur le monde du tra­vail des risques inédits.

La guerre détruit les vies de mil­lions de per­sonnes en Palestine, en Ukraine et dans tant d’autres champs d’horreurs. Partout où la guerre fait rage, nous deman­dons l’arrêt des com­bats et une paix juste et durable repo­sant sur le res­pect du droit inter­na­tio­nal. Les logiques guer­rières et impé­ria­listes conduisent le monde du tra­vail vers l’abîme.

Les droits sociaux, démo­cra­tiques, envi­ron­ne­men­taux et syn­di­caux sont atta­qués de toutes parts. Les ser­vices publics, piliers indis­pen­sables de la cohé­sion de nos socié­tés, sont asphyxiés sous cou­vert d’effort de guerre. Plus encore, c’est l’idée même de paix, désor­mais reven­di­quée par l’extrême droite, qui est déna­tu­rée. La paix n’a jamais été la loi du plus fort : c’est, au contraire, le res­pect du droit inter­na­tio­nal, du droit à l’autodétermination, à la sou­ve­rai­ne­té des peuples et à la jus­tice sociale.

L’impératif de paix ne peut se pen­ser sans la jus­tice sociale, car c’est bien la soif de pro­fits des classes pos­sé­dantes, jamais étan­chée, qui mène à la guerre sociale per­pé­tuelle, à l’affaiblissement de la condi­tion du monde du tra­vail par la baisse

des salaires, par la des­truc­tion de nos ser­vices publics et par la crainte constante du chô­mage. C’est sur ce ter­reau que pros­père l’extrême-droite. La guerre éco­no­mique pour le par­tage du monde, pro­lon­ge­ment de la guerre sociale, accen­tue sys­té­ma­ti­que­ment les risques de conflit armé. Plus que jamais, la logique de pro­fit détruit le tra­vail, la cohé­sion sociale et l’environnement.

C’est contre cette logique, contre les poli­tiques guer­rières et de régres­sion sociale que se dressent le monde du tra­vail et la jeu­nesse. Contre la com­pé­ti­tion éco­no­mique et le mili­ta­risme, nous oppo­sons le ren­for­ce­ment des coopé­ra­tions, de la soli­da­ri­té et de la paix. Parce qu’un monde de paix n’émergera pas sans pro­grès social, et contre la dés­in­té­gra­tion du monde du tra­vail, l’heure est au sur­saut et à la bataille pour nos droits : droit au salaire, droit à la retraite, droit à l’éducation, droit à la san­té, droit à l’emploi et droit à la liber­té.

– Nous exi­geons de vivre digne­ment de notre tra­vail en aug­men­tant les salaires et trai­te­ments, les pen­sions, les mini­ma sociaux. Les entre­prises du CAC 40 ont ver­sé près de 100 mil­liards d’euros à leurs action­naires en 2024, soit l’équivalent de plus d’un mois de salaire pour les 27 mil­lions de salarié·es en France !

– Nous exi­geons le droit à une vie après le tra­vail via l’abrogation de la réforme des retraites.

– Nous exi­geons un grand plan de déve­lop­pe­ment éco­no­mique et des ser­vices publics, un contrôle démo­cra­tique sur les choix éco­no­miques pour répondre à l’urgence sociale et envi­ron­ne­men­tale

– Nous exi­geons un emploi et une for­ma­tion de qua­li­té pour toutes et tous, la sécu­ri­sa­tion des par­cours pour en finir avec la peur du chô­mage et per­mettre la trans­for­ma­tion de la pro­duc­tion.

Ni le patro­nat, ni le gou­ver­ne­ment ne nous feront de cadeaux sans mobi­li­sa­tion mas­sive. Ne nous lais­sons plus faire ! Gagnons le pro­grès !

Manifestation à Fougères à 10h30

→ départ place Aristide Briand

pour gagner un monde de paix et de jus­tice sociale !