Cette attaque sur­vient au moment où, par­tout dans le monde, le visage ins­ti­tu­tion­nel de l’extrême-droite arrive tran­quille­ment au pou­voir, avec l’aide d’une par­tie de la classe poli­tique dite répu­bli­caine et d’une frac­tion de la bour­geoi­sie. L’autre par­tie de cette extrême-droite, celle qui est prête à en découdre phy­si­que­ment et à s’attaquer aux orga­ni­sa­tions ouvrières, passe à l’action. Qu’on ne se trompe pas, les deux par­ties ne sont pas dis­tinctes et ne repré­sentent que les deux visages d’un seul et même monstre, la vio­lence poli­tique fai­sant par­tie inté­grante de sa nature et de son pro­gramme. C’est donc en plein jour que ces brutes ont agi, poussé·es par les scores du RN, par les dis­cours du ministre de l’intérieur qu’on croi­rait tout droit sor­ti de leurs rangs, par les pro­pos ignobles du pre­mier ministre.

Toute d’abord, nous envoyons notre sou­tien fra­ter­nel à Young Struggle ain­si qu’au syn­di­ca­liste de la CGT bles­sé pen­dant cet attaque. Nous appe­lons tou·tes les travailleur·euses à s’organiser sur leur lieu de tra­vail, d’étude, dans les quar­tiers, dans les cam­pagnes, sur des bases de classes, à se syn­di­quer pour orga­ni­ser la riposte mas­sive et offen­sive contre la menace fas­ciste.