Brèves

LA SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE ET TÉLÉPHONIQUE AU TRAVAIL

Comment les patrons contrôlent-ils la télé­pho­nie interne et externe uti­li­sée par leurs sala­riés (télé­phones pro­fes­sion­nels et per­son­nels, boîtes mail, fax) ? Comment lut­ter contre ce fli­cage ?

La venue de nou­velles tech­no­lo­gies de tra­vail a ame­né ces nou­velles appli­ca­tions per­met­tant aux patrons de sur­veiller sans trop bou­ger leurs sala­riés.
Ces nou­veaux moyens de contrôle sont (quand même) sou­mis à régle­men­ta­tion, elle est par­fois à l’avantage des sala­riés ou du patro­nat.
Nous remar­quons que pour se défendre il est impor­tant d’étudier la régle­men­ta­tion pour ne pas se faire « pin­cer ». Ensuite il est impor­tant de lut­ter contre ces moyens de contrôle qui ont pour seul but de fli­quer les sala­riés et ins­tau­rer un régime de la peur.

Vous pou­vez écou­ter l’extrait de l’émission « Le monde mer­veilleux du tra­vail » du 4 avril 2011 sur Radio Libertaire. En allant sur le site du sec­teur vidéo de la CNTCe lien vous fait quit­ter le site..

LE NOUVEAU VISAGE DE RENNES

Dans quelques années nous aurons un magni­fique palais des congrès à Rennes. Une grande struc­ture de béton et de verre au cœur d’une enceinte de pierre du XIVème siècle. Ce « Crystal Palace » ren­nais va naître sur un flanc de la place Sainte Anne face à la Basilique en plein centre his­to­rique.

Petit retour sur ce centre jus­te­ment : c’est un réseau de petites rues pavées telle la célèbre rue Saint Michel ou plus com­mu­né­ment nom­mée « rue de la soif ». Un charme typique fait de petits bars, cafés, librai­ries… qui petit à petit sont rem­pla­cés par des chaînes : res­tau­ra­tion amé­ri­caine, sand­wichs, cafés, muf­fins, des enseignes aux verts (et verres) faci­le­ment iden­ti­fiables.

Mais en réa­li­té, c’est tout un centre qui change. Du loyer aux clo­chards, de l’étudiant aux asso­cia­tions, cer­tains évo­luent ou sont for­cés à quit­ter les lieux pour que le centre puisse faire peau neuve ou peau propre.

Simple coïn­ci­dence semble-t-il… dans cer­tains quar­tiers popu­laires comme Le Blosne, les immeubles mur­murent des pro­jets de construc­tions sur les par­kings. Des grands frères de plus de sept étages devraient bien­tôt encla­ver les petits fran­gins dans de jolies cités loin des palais de verre.

Claire

LE COLLECTIF ANTIFASCISTE RENNAIS

En octobre 2007, devant la recru­des­cence d’élé­ments inquié­tants sem­blant indi­quer une nou­velle acti­vi­té d’ex­trême-droite en Bretagne, le Collectif Antifasciste Rennais voit le jour.

Loin d’un anti­ra­cisme moral à la SOS – Racisme (qui a fait depuis long­temps la preuve non-seule­ment de sa com­plète inef­fi­ca­ci­té, mais éga­le­ment de ses effets per­vers), le Collectif sou­haite enga­ger un véri­table tra­vail poli­tique : le fas­cisme en effet n’é­merge jamais par hasard, mais sys­té­ma­ti­que­ment sous l’im­pul­sion, avec le sou­tien poli­tique et logis­tique des forces du capi­tal. Le fait que le racisme, le sexisme ou encore l’ho­mo­pho­bie soient fort équi­ta­ble­ment répar­tis indif­fé­rem­ment dans les classes sociales du pays ne doit en effet pas faire oublier que leur sou­tien peut quant à lui, par­fai­te­ment être orga­ni­sé par les domi­nants avec les pires consé­quences.

Le Collectif a donc comme fon­de­ment l’an­ti­fas­cisme radi­cal et l’an­ti­ca­pi­ta­lisme, ce qui per­met de tra­vailler sur des bases saines avec les diverses com­po­santes du mou­ve­ment social ren­nais : orga­ni­sa­tions poli­tiques, syn­di­cats, asso­cia­tions et indi­vi­dus com­posent donc ce front de lutte uni dans sa diver­si­té.

Depuis la créa­tion du Collectif, la situa­tion bre­tonne a bien chan­gée : des orga­ni­sa­tions sont appa­rues, d’autres ont pra­ti­que­ment som­bré dans l’i­nexis­tence. Reste mal­gré tout un véri­table acti­visme d’ex­trême-droite qui a pu se tra­duire par des ini­tia­tives poli­tiques (repas du Front National, apé­ro sau­cis­son-pinard, réunion de Riposte Laïque, confé­rences du Bloc Identitaire ou d’Égalité & Réconciliation, mani­fes­ta­tions de catho­liques inté­gristes de CIVITAS, ten­ta­tives d’in­fil­tra­tions du mou­ve­ment social par Adsav, etc) comme par des actes extrê­me­ment vio­lents (on pen­se­ra notam­ment au meurtre de Frédéric Bourget en aout 2009 ou encore à la vio­lente alter­ca­tion devant le Fleurte Café en 2011 entre autres agres­sions).

Loin de dis­pa­raître de Bretagne, l’ex­trême-droite au contraire per­siste dans ses ten­ta­tives d’im­plan­ta­tion, por­tée en cela par le cli­mat délé­tère ins­tau­ré par la droite extrême. C’est en cela que les ini­tia­tives du Collectif sont cru­ciales. On a vu ces der­nières années en France vaciller bien des bas­tions répu­tés impre­nables par l’ex­trême-droite, tel Toulouse où l’at­taque d’un quar­tier popu­laire par des mili­tants d’ex­trême-droite a failli cou­ter la vie à un étu­diant chi­lien, res­té deux jours dans le coma entre la vie et la mort.

Afin de contrer la pro­gres­sion de l’ex­trême-droite, le Collectif mul­ti­plie les ini­tia­tives : mani­fes­ta­tions, confé­rences, pro­jec­tions, orga­ni­sa­tion d’é­vè­ne­ments cultu­rels, pro­duc­tion et dif­fu­sion de docu­ments d’in­for­ma­tion à des­ti­na­tion du grand public sont les par­ties les plus visibles de son acti­vi­té. Évidemment cela va de paire avec une sur­veillance constante et néces­saire des mou­ve­ments fas­ci­sants.

Si Rennes demeure une ville rela­ti­ve­ment sûre, c’est en grande par­tie grâce au tra­vail mené ces der­nières années par le Collectif et les orga­ni­sa­tions ou indi­vi­dus qui le com­posent : la pres­sion ne doit pas être rela­chée. La lutte anti­fas­ciste ne sau­rait se résu­mer à quelques décla­ra­tions de prin­cipe : elle doit être à la fois poli­tique, déter­mi­née et pérenne !

Aidez le Collectif Antifasciste Rennais : rejoi­gnez-le !

MacDuff

Pour plus d’information : le site du Collectif Antifasciste RennaisCe lien vous fait quit­ter le site..