Toutes et tous ensemble, manifestons le 1er mai !
A FOUGERES, Rendez-vous à 11h, Place Aristide Briand
Depuis plus d’un an, le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid-19. Cette crise est multiple et a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé en premier lieu, mais aussi sur les questions économiques et sociales ainsi que sur le plan de la démocratie.
Face au Covid-19, l’urgence immédiate est à la prévention, au renforcement du système de santé (lits, personnels…), et pas à la peur du gendarme, inefficace. La vaccination est un moyen central pour enrayer la pandémie. Il faut que tous les vaccins autorisés deviennent des biens communs de l’humanité et soient accessibles à l’ensemble des populations mondiales, pour cela il faut lever tous les brevets.
Est-il admissible que les patrons de Moderna, Pfiser et consorts deviennent milliardaires sur notre dos en quelques semaines pendant que la majorité de la population s’appauvrit de plus en plus avec cette crise ? Sanofi lui a bénéficié des subventions
d’Etat, a augmenté ses profits de 340{081db73569529f03096b4b085960e98f7e705f5c7932bc52f24c4d822157cde2} en 2020 et supprime, en pleine pandémie, 1700 emplois dont 400 postes de chercheurs.
Pourtant, que ce soit en France, en Europe et dans le monde, des voix s’élèvent, des luttes s’organisent afin que la priorité
soit donnée aux besoins de santé et que la place des travailleurs et travailleuses soit reconnue. Partout face aux régressions
démocratiques, des combats se mènent afin que nous ne vivions pas dans des sociétés de culpabilisation, de contraintes et
de répression.
Un peu partout les luttes se sont multipliées ces dernières semaines : dans la culture, la santé, l’éducation, l’industrie, l’action sociale, l’énergie, les transports urbains, le commerce,… également des actions menées par les retraité·es, les étudiant·es.
Ensemble, dans l’unité syndicale, nous exigeons un plan de rupture avec les politiques et les logiques conomiques
qui nous ont menés là où nous sommes. Pour cela, il faut :
- réinvestir dans les services publics,
- relocaliser les productions industrielles, dans un cadre respectueux de l’environnement permettant de créer des emplois et d’augmenter les salaires et interdire toutes les délocalisations industrielles,
- faire des vaccins un bien commun de l’humanité, réaliser la gratuité des masques et des équipements de
protection, - s’attaquer aux réels problèmes auxquels est confrontée la jeunesse.
Voilà nos priorités ! Elles ne sont pas utopiques : l’argent existe pour les financer. Les résultats indécents des grandes entreprises, le versement des dividendes, l’enrichissement des plus riches qui profitent de la crise actuelle : voilà où trouver l’argent pour rompre définitivement avec les politiques libérales.
En ce premier mai, journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs, plus que jamais la solidarité internationale doit être mise au coeur de nos actions. Une solidarité qui aille au-delà des mots, active et de réelle coopération, dans l’intérêt des travailleuses et travailleurs du monde entier.
En ce 1ér mai 2021, nous luttons et nous continuerons de lutter pour :
- un véritable plan de rupture qui conjugue emploi, progrès social et enjeu environnemental
- l’augmentation des salaires et des pensions et la réduction du temps de travail
- l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et celles qui bénéficient des aides publiques
- le retrait définitif des lois de réforme des retraites et de l’assurance chômage, de la loi de sécurité globale
- l’abandon des lois et textes liberticides