Fin du mois, début du nous1
Après plusieurs mois de sketchs médiatiques insensés de la part du gouvernement, le déconfinement s’opère progressivement dans tous les secteurs qui étaient à l’arrêt. Les nouvelles normes sanitaires obligatoires et nécessaires bouleversent les organisations de travail entraînant des risques physiques et mentaux pour tou.te.s les travailleu.se.r.s.
Avant le confinement, le gouvernement voulait casser nos droits sociaux, pourquoi ferait il autrement maintenant ?
Au delà de la communication d’unité nationale, que nous refusons, Macron et son monde profitent de la crise pour faire passer des lois et ordonnances liberticides et précarisant encore plus le monde du travail. Vol de congés payés et RTT, suppression des 35h, 60h/hebdomadaires dans certains secteurs, nouvelles affectations arbitraires…. Malgré des fermetures de TPE, bien mis en lumière par les médias, le patronat se sort très bien de cette crise, fallait-il en douter ?
Pire la stratégie de l’État et du patronat est de se dédouaner et d’empêcher que le COVID19 soit reconnue comme maladie professionnelle. Le patronat fournit le minimum aux travailleu.se.r.s mais fait tout pour que l’économie tourne au maximum. Le gouvernement, lui, va plus vite pour finaliser un texte visant à se protéger judiciairement sur sa gestion de la crise que de valider le texte accordant une prime exceptionnelle aux soignant.e.s. Il est à noter, que depuis des années, ces dernier.e.s ne réclament pas de prime, mais une véritable augmentation de leurs salaires et de leurs moyens.
Les mesures liberticides de l’état d’urgence sanitaire ont mis en lumière une fois de plus les exactions commises par la police notamment dans les quartiers populaires où l’on compte plus de douze morts en l’espace d’à peine 2 mois. Plus d’un millions d’amendes, des drones pour nous surveiller, une application qui te suit à la trace, des interdictions de rassemblement de plus de 10 personnes … tout est prêt pour le monde d’après.
Comme le COVID19, le virus capitaliste est partout et le risque zéro n’existe pas.
Pour la sécurité de l’emploi avec la CDIsation/titularisation des tous les précaires
Pour la distribution de masques et de tests gratuitement
Pour la régularisation sans condition des migrant.e.s
Pour la suppression des loyers et la réquisition des logements vides
Pour la fin des cadeaux au patronat (CICE, Flat Taxe, fin de l’ISF…)
Pour une solidarité internationale envers nos camarades réprimé.e.s
Pour une amnistie générale vis à vis des amendes pour non respect du confinement
Nous produisons, nous décidons ! Pour un déconfinement efficace, viens au syndicat !
Le 16 juin, le secteur de la santé se mobilise. La population a applaudi les personnels soignant.e.s à 20h, maintenant ils et elles nous demandent de les soutenir dans la rue.
Notre syndicat appelle à faire de ce jour une journée de grève interprofessionnelle et reconductible tant que le capitalisme imposera cette distanciation salariale inacceptable.
Les Rendez-vous locaux :
Rennes : Rassemblement à 12h proche de l’Ars devant le centre commercial les 3 soleils (20 rue d’isly) esplanade Charles de Gaulle.
Fougères :
Vitré : 17h30 convergence vers la place du chateau (à pied) – 3 départ possible (hôpital, la Gautraie et Rue de la Briqueterie)
St-Malo :
Redon :
1 : Tract écrit par nos camarades du Syndicat des Travailleurs de la Santé, de l’Éducation, du Social et des Collectivités Territoriales de Lorraine