Dimanche 29 (et samedi 28 mai) se tenaient dans quelques villes de France des journées de mobilisations contre les violences pénitentiaires. cette journée , avec le soutien du Réseau d’entraide Vérité et Justice, est à l’initiative de la mère d’IDIR MEDERESS qui se serait « suicidé » en prison
Sur Rennes, l’UL CNT 35 était présente aux différents moments, en amont de la journée (avec deux projections sur les réalités de l’enfermement judiciaire ou administratif) et le 29, aux cotés du Collectif Rennais Anti-Carcéral, du Collectif des Sans-Papiers de Rennes (CSP35), le Collectif Justice et Vérité pour Babacar, le Réseau d’Entraide Vérité et Justice, le collectif Horizon Palestine et du NPA .
On a rendu visite aux prisonniers de Vezin, aux prisonnières de Rennes et aux éxilé.e.s du CRA de Saint Jacques. On a aussi partagé des témoignages de famille, de proches et d’enfermé.e.s sur la violence qu’on nous cache à l’intérieur des lieux d’enfermement dans Rennes, entre deux slogans déters sur une utilisation plus responsable du kérosène et la demande de démission de Véronique Sousset (on vous laisse découvrir cette merveille de maton.e.s en chef).
L’enfermement est le dernier maillon des chaînes sécuritaires et xénophobes qui sert à museler toute velléité de changement et de révolte face à la société néo-libéral qu’on nous impose. La violence physique et psychologie que l’administration pénitentiaire déploie contre les détenu.e.s est l’instrument ultime des politiques xénophobes et sécuritaires que produisent nos gouvernements depuis des années.
En tant que syndicalistes révolutionnaires, il nous semblait nécessaire d’être aux cotés des familles de prisonniers tués en prison, d’ancien.e.s enfermé.e.s pour demander la fin des quartiers d’isolement, la fin du mitard, et aussi l’abolition de toutes les prisons.