Une journée de grève ne peut que lasser la combativité des travailleurs et réduire à néant l’efficacité de leur action. Cette forme de lutte déjà utilisé pendant le mouvement des retraites en est le bon exemple. Des bureaux d’organisations syndicales, veulent éviter les débordements, venant de la base qui veut imposer des règles sociales plus justes, un travail pour tous, moins de disparités dans les revenues…
L’enjeu n’est plus de nous défendre mais de reprendre l’offensive. Il nous faut imposer enfin ce rapport de force qui nous permettra de mettre à mal le capitalisme et sa logique d’exploitation. Sans les travailleurs, les patrons et l’État ne sont rien. Nous n’accepterons pas l’enrichissement éhonté de ceux qui nous demandent en plus de payer leur crise.
Dommage que cette journée d’unité syndicale ne s’adresse qu’aux fonctionnaires… mais n’oublions pas que nos luttes servent à tirer vers le haut les salaires du privé pour qui la grève est souvent plus difficile.
C’est pourquoi l’Union Locale CNT de Rennes n’appelle pas à cette journée du 31 mai qui sera une fois de plus sans suite. L’heure est à un syndicalisme de lutte de classe, autogestionnaire et offensif : la peur doit changer de camp !
Union Locale Syndicat CNT 35