On a toujours raison de se syndiquer !

On a toujours raison de se syndiquer !

Rejoindre la CNT Éducation, c’est développer un autre syndicalisme

Unité des personnels sur leur lieu de travail, refus du corporatisme

Le Syndicat des Travailleur·euses de l’Éducation d’Ille-et-Vilaine (STE-CNT 35) regroupe dans la même struc­ture tou·tes les travailleur·euses (AED, AESH, agent·es administratif·ves et tech­niques, CPE, enseignant·s, per­son­nels médi­co-sociaux…) de l’éducation, de la mater­nelle à l’université. Quels que soient nos sta­tuts ou métiers nous par­ta­geons le même quo­ti­dien, nos inté­rêts sont les mêmes !

Un syndicalisme autogestionnaire et indépendant

Le STE 35 fonc­tionne de façon indé­pen­dante et auto­gé­rée, uni­que­ment avec les coti­sa­tions des adhérent·es, les déci­sions sont prises en AG de syn­di­cat, les man­dats sont révo­cables à tout moment, il n’y a pas de permanent·es et tout tra­vail est béné­vole.

Un syndicat au service des luttes

Pour nous le syn­di­ca­lisme ne peut se réduire à la coges­tion clien­té­liste des car­rières ou au rite des éter­nelles mobi­li­sa­tions de 24 heures… Parce que les avan­cées sociales s’arrachent dans l’action et la mobi­li­sa­tion, c’est bien par nos luttes que nous ferons bou­ger les choses.

Le syn­di­cat doit être un outil de coor­di­na­tion et de sou­tien pra­tique aux luttes mais c’est aux per­son­nels dans les AGs d’en prendre la direc­tion.

Un syndicalisme révolutionnaire

Parce que nous ne nous satis­fai­sons pas de l’école et de la socié­té actuelle, le syn­di­cat doit être por­teur d’un pro­jet de socié­té alter­na­tif.

Un syndicat pour quoi faire ?

Défendre ses condi­tions de tra­vail et une autre École (éman­ci­pa­trice, coopé­ra­tive,…), connaître ses droits, ne pas res­ter seul face à la hié­rar­chie : la besogne est vaste ! Mais, se syn­di­quer à la CNT, c’est aus­si savoir ce qui se passe au sein de l’Éducation natio­nale comme dans d’autres sec­teurs, et se regrou­per avec les col­lègues d’autres écoles ou éta­blis­se­ments qui par­tagent les mêmes pro­blèmes.

Un syn­di­cat c’est choi­sir :

  • La soli­da­ri­té contre l’individualisme ;

  • Le poids du nombre contre l’isolement ;

  • La lutte col­lec­tive contre la rési­gna­tion ;

  • L’esprit cri­tique contre les fausses « évi­dences » du pou­voir et de cer­tains médias ;

  • Le « pro­grès » contre la régres­sion sociale ;

Comment créer une section syndicale ?

  • Contacter le syndicat

  • Déclarer un panneau syndical auprès du chef d’établissement

  • Ensuite l’activité syndicale peut se développer (tracts, réunions…). Bien entendu, vous ne serez pas seul·es : le syndicat sera toujours à vos cotés pour vous soutenir dans cette démarche, vous conseiller si besoin…

Comment lutter au quotidien ?

Quelques pistes pour agir…

  • Se concer­ter sur notre lieu et notre temps de tra­vail pour éva­luer les moyens dont nous avons besoin et se battre pour les obte­nir ;

  • Se battre pour la titu­la­ri­sa­tion de tous les contractuel·les, vaca­taires et pré­caires ;

  • Refuser l’emploi pré­caire ;

  • Refuser les mesures réac­tion­naires : groupes de niveaux, label­li­sa­tion des manuels, nou­veaux pro­grammes, éva­lua­tions natio­nales ;

  • Refuser les heures sup­plé­men­taires et le Pacte : les accep­ter, c’est cau­tion­ner les sup­pres­sions de postes, et le paie­ment par des primes au lieu de salaire socia­li­sé

De la maternelle à l’université

Dans le pre­mier degré : Venir s’informer lors des demi-jour­nées d’information syn­di­cale ; Échanger et éla­bo­rer des posi­tions com­munes en conseil d’école ;

Dans le second degré : Échanger et éla­bo­rer des posi­tions d’équipe en uti­li­sant les Heures d’Information Syndicale

Dans les struc­tures admi­nis­tra­tives : Venir s’informer et s’exprimer lors des Heures d’Info Syndicale ; échan­ger avec les col­lègues titu­laires et non titu­laires pour faire valoir les reven­di­ca­tions de tou·tes lors d’AG de luttes ;

Dans le Supérieur : Se réunir en AG uni­taire, per­son­nels ensei­gnants, admi­nis­tra­tifs, tech­niques et étudiant·es pour orga­ni­ser des actions sur la base de reven­di­ca­tions com­munes ; Soutenir et s’investir dans les luttes spé­ci­fiques aux dif­fé­rents acteurs de l’université.

L’heure /​la demi-journée d’info syndicale

Dans le second degré, dans le supé­rieur et dans les struc­tures admi­nis­tra­tives de l’Éducation natio­nale, chaque per­son­nel a le droit de par­ti­ci­per à une heure d’information syn­di­cale chaque mois ;

Dans le pre­mier degré, ce sont des demi jour­nées d’information syn­di­cale qui sont orga­ni­sées chaque tri­mestre.

Ces temps d’information syn­di­cale sont ouverts à tous et toutes, que l’on soit syn­di­qué ou non.

Pour la CNT, ce sont des moments de par­tage, d’élaboration com­mune indis­pen­sables pour orga­ni­ser la riposte néces­saire aux poli­tiques actuelles.

Les Assemblées Générales : outils pour nos luttes

Lors de mou­ve­ments reven­di­ca­tifs divers, l’AG reste une ins­ti­tu­tion incon­tour­nable. Elle est néces­saire dans la ges­tion de nos luttes parce qu’elle garan­tit et per­met à chacun·e d’entre nous, militant·es syndicaux·les ou non, de pou­voir s’exprimer et de prendre col­lec­ti­ve­ment une déci­sion.

Pour être effi­caces, elles doivent ras­sem­bler le plus de gré­vistes pos­sible, y par­ti­ci­per c’est faire avan­cer nos reven­di­ca­tions. Leur avis est celui des per­son­nels en lutte ; il doit pri­mer, lors des luttes, sur les inté­rêts spé­ci­fiques des cen­trales syn­di­cales ins­ti­tu­tion­nelles, dans toute dis­cus­sion avec la hié­rar­chie. L’Assemblée Générale appar­tient à l’ensemble des per­sonnes en lutte.

Elle doit être auto­ges­tion­naire, démo­cra­tique, et déci­sion­naire.

Elle peut don­ner des man­dats (révo­cables et pré­cis) à des per­sonnes dési­gnées et non les pleins pou­voirs à des orga­ni­sa­tions ou syn­di­cats.

Phrase en exergue ? L’AG per­met à chacun·e d’entre nous de pou­voir s’exprimer et de prendre col­lec­ti­ve­ment une déci­sion.

Puisque per­sonne ne tra­vaille à ta place, per­sonne ne doit déci­der à ta place !

Lire et réfléchir : La Mauvaise Herbe, revue de la Fédération

N’autre revue se propose d’être un outil pour tou·tes celleux qui refusent le statu quo du tri social et de l’apprentissage de la soumission par l’école. Une revue syndicale, qui parle aussi de pédagogie, faite par les militant·es de la Fédération, qui luttent pour changer de société et d’école. Des camarades échangent leurs réflexions et s’interrogent sur leurs pratiques, professionnelles ou militantes. Iels n’appartiennent pas à la catégorie des commentateur·rices mais vivent ce dont iels parlent. Pour s’abonner ou recevoir un numéro gratuitement, compléter le bulletin ci-dessous.