Pontivy : Occupons la place publique contre la LOPSSI 2 + Projection débat

La sec­tion CNT de Pontivy appel à 2 ren­dez-vous le same­di 22 jan­vier 2011 :

- 11h sur la place du Martray à Pontivy : Rassemblement et occu­pa­tion de la place contre la lois LOPSSI2 (cen­sure d’internet, répres­sion contre les habi­tats alter­na­tif, pou­voir accru pour les forces répres­sives, géné­ra­li­sa­tion du fichage ADN et de la video-sur­veillance, couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, attaque contre la liber­té de la presse,…).
Plus loca­le­ment, nous enten­dons aus­si dénon­cer la poli­tique de la ville qui enté­rine un pro­jet de video-sur­veillance et qui par­ti­cipe donc direc­te­ment à la poli­tique auto­ri­taire du gou­ver­ne­ment.
Nous pro­po­sons de nous réunir pour pro­tes­ter, nous infor­mer et débatte de la situa­tion actuel autour d’un repas popu­laire et d’un peu de musique.

- 20h30, à la mai­son des asso­cia­tions et de la soli­da­ri­té de Pontivy (1er étages en pas­sant par der­rière) : sur un autre thème,
La CNT orga­nise une pro­jec­tion débat autour du film The Take :
film cana­dien (100 minutes), a été réa­li­sé pen­dant les pires années de la crise éco­no­mique en Argentine. C’est une par­faite illus­tra­tion de ce qui peut naître d’une faillite du capi­ta­lisme lorsque les tra­vailleurs décident de prendre leur des­tin en mains : occu­pa­tion des entre­prises, mise en coopé­ra­tive, recours devant les tri­bu­naux, sou­tien des popu­la­tions locales, répres­sions et juge­ments expé­di­tifs, batailles contre les forces de police et, fina­le­ment à la faveur d’un bas­cu­le­ment élec­to­ral, adop­tion d’une loi auto­ri­sant les entre­prises auto­gé­rées à expro­prier les patrons-voyous qui avaient fer­mé et déva­li­sé leur propre usine.
L’ensemble est très vivant, ne cache aucun des obs­tacles ren­con­trés et valo­rise le contexte popu­laire très favo­rable à l’expropriation et à l’autogestion, chaque fois que le sys­tème s’écroule dans ses contra­dic­tions : peut-être notre ave­nir euro­péen, non ? A voir, à revoir et à dis­cu­ter en réunions publiques …