Qui peut se syndiquer au Syndicat Interprofessionnel ?
Notre secteur de syndicalisation
Le syndicat Interpro (dont le nom complet est ETPRECI pour Syndicat des Employés, Travailleurs, et PRÉcaires du Commerce et de l'Industrie) syndique toute personne dont les activités ne peuvent être rattachée à aucun des autres syndicats existants au sein de l'Union Locale. Il est bon de savoir malgré tout qu'à la CNT la syndicalisation est assez large : le syndicat de l'éducation syndique par exemple les personnels enseignants ou non (par exemple les agent·e·s), ainsi que les étudiant·e·s dans le supérieur et la recherche. Si vous êtes privé·e d'emploi (indemnisé·e ou non, ou encore en arrêt longue durée), la pratique est généralement que vous adhériez au syndicat de votre branche d'industrie : si vous êtes travailleur·euse social·e sans emploi, vous êtes donc a priori adhérent·e au syndicat Santé-Social et Collectivités Territoriales. Malgré tout, la souplesse prévaut et il est possible d'adhérer selon les cas à l'Interpro, cela se discute.
Quelques exemples de métiers
Nos adhérent·e·s sont de profils très divers : travailleurs·euses du public ou du privé, salarié·e ou indépendant·e, cela n'a pas d'impact sur les personnes que nous syndiquons.
Quel est le montant des cotisations ?
Cotisation standard
1% du salaire par mois
Cotisation précaire (sur simple déclaration)
5 euros par mois
La CNT c'est quoi ?
Un syndicat !
Parce que cette forme d’organisation – telle qu’elle a été définie par ses fondateurs et qui reste plus que jamais d’actualité – englobe à la fois le champ économique, politique, social et culturel. Parce qu’elle a écrit les plus belles pages de l’histoire du mouvement ouvrier. Parce qu’elle est directement issue du peuple et qu’elle représente au plus près ses intérêts. Parce qu’elle remet en cause le rôle dirigeant des partis au sein du mouvement social. Parce qu’elle offre une structure solide sur laquelle s’appuyer pour lutter au quotidien et tenter, demain, de réorganiser la société.
De combat !
Parce que la plupart des syndicats sont actuellement englués dans la collaboration avec les classes dirigeantes. Parce que l’État et le patronat ne se laissent pas convaincre par de belles paroles. Parce que les intérêts des travailleurs s’opposent radicalement aux intérêts du capitalisme. Parce que seule la lutte est payante (grèves, occupations, manifestations, boycott…). Parce que les grandes avancées sociales n’ont été arrachées que dans l’action et la mobilisation.
Autogestionnaire !
Parce que les permanents syndicaux, dans leur ensemble, génèrent (inconsciemment ou non) la passivité et la bureaucratie au sein de leurs organisations. Parce que les décisions doivent être prises à la base par les syndiqués eux-mêmes. Parce que nos délégués sont élus sur des mandats précis et qu’ils sont révocables à tout moment par l’assemblée générale du syndicat. Parce que nous sommes soucieux de l’autonomie des syndicats locaux et respectueux du fédéralisme. Parce que nous préconisons l’auto organisation des luttes (comités de grève, coordinations…).
Et solidaire !
Parce que les hiérarchies de salaires et de fonctions ainsi que les différences de statuts, renforcent les divisions et l’égoïsme au sein de la population, et s’opposent à la construction d’une société égalitaire et autogérée… Parce que seules la réflexion et l’action interprofessionnelles ou inter catégorielles permettent d’éviter le corporatisme… Parce que les luttes des femmes, des chômeurs, des précaires, des mal logés, des sans-papiers, des lycéens et des étudiants sont aussi les nôtres. Parce que les peuples du monde entier sont tous victimes des mêmes maux.