Soutien aux étudiant·es rennais·es réprimé·es

SOUTIEN AUX ÉTUDIANT·ES RENNAIS·ES RÉPRIMÉ·ES !

Le STE 35 sou­tient les étudiant·es en lutte s’opposant aux mas­sacres en cours à Gaza et aux par­te­na­riats entre l’Université de Rennes et les entre­prises d’armements Thales et Safran. En effet, leurs armes sont uti­li­sées en ce moment même dans les bom­bar­de­ments en Palestine avec un risque géno­ci­daire, mais aus­si dans les bom­bar­de­ment des popu­la­tions ukrai­niennes et yémé­nites. Le STE 35 dénonce la vio­lente répres­sion qu’ont subi nos cama­rades étudiant·es lors de l’occupation paci­fique du cam­pus de Rennes 1 ain­si que l’attitude cynique de la pré­si­dence de l’université de Rennes :

  • fin de non rece­voir sur les ques­tion­ne­ments éthiques, basée sur des argu­ments bud­gé­taires
  • le recours aux forces de police et l’évacuation vio­lente des étudiant·es qui trac­taient et occu­paient paci­fi­que­ment une place du cam­pus
  • le mes­sage infor­mant de l’appel aux forces de l’ordre et de l’évacuation, envoyée à toustes (per­son­nel et étu­diantes) : « Ce mar­di 14 mai, un cam­pe­ment non auto­ri­sé a été ins­tal­lé sur le cam­pus de Beaulieu, ce qui a entraî­né une inter­ven­tion de la police au regard des risques encou­rus et du res­pect du droit ».

Ce mes­sage laco­nique men­tionne des risques non expli­ci­tés (les étudiant·es étant paci­fiques) et n’évoque nul­le­ment le contexte poli­tique, ni même le fait que ce cam­pe­ment n’était pas le fait de per­sonnes exté­rieures mais d’étudiant·es porteur·euses de reven­di­ca­tions auprès de la Présidence de l’Université de Rennes.

Face au cynisme, nous ne nous lais­se­rons pas inti­mi­der !

Continuons de lut­ter pour un ces­sez-le-feu immé­diat, pour les libé­ra­tions de toustes les otages, pour la fin des par­te­na­riats avec des mar­chands de morts !

Communiqué du 17/​05/​2024