Communiqué du SUB-TP
Camarades,
La fédération construction de la CNT, via son secrétariat fédéral, tient à vous apporter tout son soutien.
Comme toutes les grosses entreprises mondiales du BTP, le groupe ALTRAD coffrage étaiements (groupe français ayant des entreprises un peu partout en Europe, mais aussi en Afrique du Nord, en Chine, et aux États Unis), affiche des bénéfices nets pour ses actionnaires et dirigeants toujours grandissants. Le groupe est en pleine expansion, rachète des entreprises, et assoit toujours plus sa domination sur le marché mondial . Le dernier exemple frappant en date étant son rachat de ses concurrents directs en France : Jalmat.
Cette fortune et ce pouvoir, ce sont bien les travailleurs et travailleuses du groupe qui l’ont construite à la sueur de leurs fronts. À longueur de sacrifices, d’accidents du travail , d’exercice compliqué et technique de leurs métiers avec savoir-faire, et ce quelque soit les conditions d’intempéries.
Mais au lieu de reconnaissance, les dirigeants et actionnaires du groupe taillent toujours plus dans les conditions de travail. Eux ne font qu’empocher les fruits du travail, et organiser la précarité.
Les travailleurs et travailleuses d’ALTRAD Rodisola, par leur grève illimitée débutée le 20 août, marquent leur ras-le-bol de cette situation, et leur refus de voir encore une fois la précarité gagner sur la dignité. Les nouvelles conditions de travail que veut leur imposer le groupe sont inacceptables.
Camarades, vous avez raison de vous battre, et la fédération CNT construction apportera tout le soutien qu’elle pourra à cette grève, jusqu’à l’obtention des revendications que vous aurez décidé. Nous saluons ici votre pratique syndicale révolutionnaire de la grève illimitée, pratique réellement capable de mener à la victoire.
Solidarité et liberté !
Le secrétariat fédéral construction de la CNT.
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Bilan de la lutte envoyé par la CGT espagnole :
(traduction approximative mais qui permet de comprendre la lutte)
Contexte général
Le conflit survient à la suite de la mise en œuvre par la société d’un processus pour apporter des modifications substantielles des conditions de travail (MSCT) de sa main‑d’œuvre : les salaires, les heures de travail, … Cette procédure est énoncée à l’article 41 du Statut de les travailleurs de l’Etat espagnol. Avec des mesures qui permettent des licenciements collectives, connus comme les ERE (Procediment de règulation de l’emploi), il est l’une des ressources les plus utilisés par les entreprises pour charger sur le dos des travailleurs de la réduction ou de stagnation de son taux de rendement.
Pour appliquer les deux mesures, la société doit indique simplement des raisons de caractère économique, technique, organisationnelle ou productive (ETOP). Il est le plus fréquent économique, comme dans le cas de Rodisola. Pour ce faire il ne faut même pas prouver la perte, affirment simplement qu’il est prévu qu’il y ai des pertes. Pour Rodisola, l’emplesa affirmait ne pas pouvoir maintenir les conditions de travail actuelles, qui sont dans la moyenne de l’industrie dans l’État espagnol, en dépit de ne pas avoir perdu un contrat de maintenance ou de ne pas avoir réduit la charge de travail et être partie du plus grand groupe de sociétés dans le monde dans son secteur, avec des profits astronomiques.
Les deux ressources, MSCTs et EREs, prévoient une période de négociation avec la partie sociale, soit avec les représentants des travailleurs. La durée de cet periode dépend de la mesure qui doit être appliquée et le nombre d’employés de la société. En tout cas, une fois achevé cette periode et bien qu’il n’y a pas d’accord entre les parties (comme cela est arrivé dans ce cas), l’entreprise peut mettre en œuvre unilatéralement les mesures proposées. A ce moment, les travailleurs peuvent résilier le contrat de travail avec compensations, qui en aucun cas dépasseront le 75{eccd8cfd18c7388c1e0028ba20803a52c383a09b12bf512b4347cbac2b655287} du revenu annuel de l’ouvrier ou de dénoncer la mise en œuvre de mesures à la justice, comme une question de forme ou de fond. Cette dernière voie est prolongée au moins 6 – 8 mois.
LA SOCIETE
La société a beaucoup changé aprés être acquise par le groupe Altrad. Il a grandi dans une petite entreprise où le patron est considéré comme un travailleur pour devenir le destinataire de tous les ajustements nécessaires au groupe. La relation entre travailleurs et direction est devenu lointain et méprisant et pendant le conflit l’agressivité se dirigait largement contre la gestion actuelle plutôt que contre la « société » ou « la patronal ». La perception est que les gestionnaires veulent couler l’entreprise, les travailleurs exigent « à la France » sa demissión et d’être remplacé par quelqu’un de « compétent ».
Pour sa part, Altrad Rodisola est des rares entreprises qui maintiennent encore
travailleurs assez vieux et ou l’on trouve en même temps des jeunes travailleurs. On peut trouver des travailleurs âgés de 50 ans qui ont travaillé 25 ou 30 ans dans l’entreprise a coté d’une douzaine de travailleurs dans la trentaine qui portent 10 ans. Ce sont des travailleurs avec peu ou pas de tradition de lutte, plutôt enclin à accepter sans question les reductions de conditions que a dir ça suffit. Les travailleurs sont en outre divisées et pendant ce conflit, le première dans laquelle la majorité des travailleurs choisissent de lutter ensemble, les divisions vont émerger et être décisives. Le conseil d’entreprise est composé de cinq délégués de la CGT, 2 d’UGT et 2 de CCOO. Malgré les différences évidentes entre les syndicats concernés, les protestations ont été lancés conjointement par le comité de grève.
CONFLIT
Le conflit ne se pose pas a cause de l’annonce de l’application de l’article 41. Dans la société ont vécu pendant des années une série de réductions de primes salariales, augmentation des heures de travail, travail avec moins de personnes ou sans le matériel requis … toujours avec l’excuse qu’il n’y a pas d’argent, les travailleurs ont accepter passivement les reductions, entre compréhension et la peur de perdre leur emploi ou de fermer l’entreprise en cette période de crise.
La baisse semble commencer à remplir la cuve lorsque la société a annoncé qu’ils ne payeront pas les plus pour les appels. A ce moment, le comité d’entreprise menace d’aler en greve et l’annonce de la grève suffit pour arreter la mesure. Cette expérience pèseront lourdement dans le développement et l’achèvement des conflits à la suite de laquelle nous nous référons. D’une part, la décision de grève vient d’une surabondance de mauvaises manières et mépris avec lequel ils traitent l’adresse et non pas une compréhension claire quoique schématique de ce qui se passe. En outre, la décision est prise sans être conscients de que la direction peut garder le pouls et la grève etre prolongée dans le temps.
Un autre facteur important est le type de travail effectué a Altrad Rodisola. Comme sous-traitant pour d’autres sociétés telles que BASF, Dow, Repsol, etc., les travailleurs ont pas de lieu de travail fixe, mais doivent bouger d’entreprise à entreprise et dans ce cas, il faut organiser des piquets de grève à la porte de chaque une pour éviter les esquirols. Cette réalité a empêché le contact quotidien entre tous les travailleurs, et pouvoir faire des assemblées quotidiennes, chose que a renforcé les divisions. À cet égard, il faut poser l’accent sur la pression faite par la société, en envoyant chaque jour une douzaine de esquirols disponibles pour aller d’entreprise en entreprise pour essayer d’entrer et travailler et déstabiliser la grève. Et aussi sur les efforts des travailleurs, qui ont commencé piquetage parfois à 3 heures du matin pour empêcher les briseurs de grève.
Le processus de négociation a eu lieu parallèlement à la grève, qui a été utilisé pour une grande partie pour que certains documents soient pris en actes chose qui servent ensuite à la procédure légale. Du point de vue de négociations du personnel ont été plus déstabilisante que toute autre chose, vu que les travailleurs ne pas comprendre pourquoi dépenser tant d’heures ensemble si notre position ete d’exiger le retrait de l’article 41, chose que l’entreprise refusait.
Pendant le conflit on a connu une radicalisation des positions des travailleurs, qui ont commencé naturellement et basés sur son expérience à questionner la loi, le rôle de la police, l’organisation de l’entreprise et commencer à comprendre qu’ils ne peuvent compter que sur ses propres forces et seulement collectivement. Cependant, la réalisation progressive que la grève ne serait pas gagner d’un jour à l’autre et qui exigeait un effort pour lesquelles ils ont été préparés ni matériellement ni psychologiquement les a sapé. La fin de la grève a été vécu comme un soulagement et une défaite et a conduit, en dépit d’être dans le processus de plainte, à de nombreux départs volontaires.
CGT ‑paper
CGT a accompagné le conflit dans la mesure de nos moyens, en essayant non seulement de soutenir matériellement, mais aussi conseiller les deux niveaux juridiques et politiques, essayant de toujour renforcer les travailleurs et propulsant une radicalisation du conflit (en proposant couper une route sans informer la police, par exemple), en faisant toujours une analyse de risques. Depuis CGT l’on fait une critique a nous mêmes pusique on n’a pas été en mesure de fournir un grand soutien en termes de nombre de personnes pour des raisons internes. Nous considérons également l’organisation du conflit est d’améliorer pour les situations futures et devrait être rapidement et efficacement.
Enfin, nous remercions tout le soutien reçu au niveau international, en espérant que cela peut être maintenue au fil du temps et de les activer en cas de besoin dans tout autre pays ou d’une région.