CONFINEMENT, CRISE SANITAIRE ET PEDAGOGIE ACTIVE

En cette période de confi­ne­ment, Le Groupe Logement 14/​10 a lan­cé, le 27 mars, une action vir­tuelle afin d’in­ter­pel­ler les pou­voirs publics sur la condi­tion du loge­ment à Rennes. En effet, depuis de nom­breuses années, les pou­voirs publics (État, Département, Mairie) ont lais­sé à la rue un nombre incal­cu­lable de per­sonnes. Il a fal­lu le cou­rage et l’ab­né­ga­tion de militant.e.s de divers col­lec­tifs et asso­cia­tions pour per­mettre à ces per­sonnes d’a­voir un toit, aus­si pré­caire soit il et inci­ter les ins­ti­tu­tions à assu­mer leur res­pon­sa­bi­li­té

Laisser des gens à la rue n’est pas une fata­li­té, mais bel et bien une volon­té poli­tique.

L’Union Locale de Rennes décide donc de relayer, ici, la cam­pagne du GL14/​10, et insiste sur le fait que les solu­tions trou­vées aujourd’hui, dans l’urgence, doivent abou­tir à des solu­tions pérennes en sor­tie de crise !

CONFINEMENT, CRISE SANITAIRE ET PÉDAGOGIE ACTIVE

Un peu de péda­go­gie à l’é­gard des pou­voirs publics, par­ti­cu­liè­re­ment actifs quand il s’a­git de mettre des drônes au des­sus des parcs, des flics à chaque coin de rue, et des mil­liards pour « sau­ver » les « entre­prises » en temps de crise sani­taire.

Des dizaines de bâti­ments sont vides à Rennes. L’État, tout comme la Mairie a le pou­voir de les réqui­si­tionner afin de mettre en sécu­ri­té les per­sonnes, et opé­rer une ges­tion res­pon­sable de la crise sani­taire. Pour les per­sonnes mal logées et sans abri, c’est la triple peine : pas de loge­ment digne, pas de sécu­ri­té sani­taire, mais une répres­sion accrue.

Les militant.e.s, en plus de faire le taf des pou­voirs publics en terme d’in­for­ma­tion, de ravi­taille­ment et d’hé­ber­ge­ment des per­sonnes pri­vées de leurs droits, se mettent main­te­nant à la péda­go­gie.

La veille de la date du 28 mars pour le loge­ment (appel natio­nal du DAL), on pro­pose chaque jour de por­ter à la connais­sance du grand public quelques exemples de réqui­si­tion pos­sible, si les pou­voirs publics agis­saient de manière res­pon­sable.

Ce serait quand même dom­mage de réqui­si­tion­ner tous ces bâti­ments nous mêmes…

A demain !

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