Liberté définitive pour Vincenzo

Rassemblement de soutien à Vincenzo Vecchi à République, le lundi 10 octobre à 18h

Le 11 octobre pro­chain, la Cour de cas­sa­tion, à Paris, sta­tue­ra sur l’exécution du man­dat d’ar­rêt euro­péen (MAE) à l’en­contre de Vincenzo Vecchi pour avoir mani­fes­té contre le G8 à Gênes… en 2001. Il risque 12 ans de pri­son. Nous appe­lons tous les sou­tiens de Rennes et d’ailleurs à se retrou­ver place de la République le lun­di 10 octobre à 18h pour expri­mer notre soli­da­ri­té.

Le 11 octobre, ce n’est pas seule­ment la liber­té d’un homme qui est en jeu mais éga­le­ment l’a­ve­nir d’une loi fas­ciste en Europe. Depuis l’a­vis de la Cour de jus­tice de l’Union Européenne (CJUE) du 14 juillet der­nier sur l’af­faire Vincenzo, c’est l’ap­pli­ca­tion ou non d’une loi fas­ciste en Europe que déci­de­ront les juges à Paris. Car c’est grâce au retour de la loi “dévas­ta­tion et pillage”, issue du code pénal Rocco de Mussolini que l’Italie a pu condam­ner défi­ni­ti­ve­ment 10 manifestant.e.s de Gênes à 100 ans de pri­son, dont 13 pour Vincenzo. Le retour de la loi mus­so­li­nienne a per­mis la condam­na­tion de ces manifestant.e.s par “concours moral” niant toute res­pon­sa­bi­li­té pénale indi­vi­duelle. Leur crime ? Avoir mani­fes­té, tout comme 300 000 per­sonnes, mal­gré une répres­sion san­glante et meur­trière en juillet 2001. En juillet 2022, 21 ans après Gênes, la CJUE, a consi­dé­rée que l’o­ri­gine fas­ciste de cette loi ne devait pas être une limite à la col­la­bo­ra­tion car­cé­rale euro­péenne. Si la France décide de ren­voyer Vincenzo, elle enté­ri­ne­ra défi­ni­ti­ve­ment la pré­sence du droit fas­ciste au sein de l’Union Européenne.

Face aux dérives auto­ri­taires et liber­ti­cides de nom­breux États euro­péens, ce sont nos liber­tés fon­da­men­tales qui sont mena­cées par ce man­dat d’ar­rêt euro­péen. Si Vincenzo peut être ren­voyé à la demande de l’Italie au nom d’une loi fas­ciste, il est per­mis d’imaginer que la même chose puisse se repro­duire, en Europe et dans le monde : inter­dic­tion et
répres­sion de l’IVG (par exemple en Pologne, où il a été inter­dit en 2016), cri­mi­na­li­sa­tion des opposant·e.s poli­tiques, des manifestant·e.s et des migrant·e.s, la qua­li­fi­ca­tion de « ter­ro­risme » des luttes sociales et poli­tiques, … Si l’État fran­çais recon­naît la vic­toire fas­ciste des urnes ita­liennes, nous refu­sons qu’il décide de col­la­bo­rer en envoyant Vincenzo dans les pri­sons ita­liennes.

Pour nos libertés, retrouvons-nous lundi 10 octobre à 18h à République.

Liberté défi­ni­tive et totale pour Vincenzo !

A l’appel de : Collectif de sou­tien Vincenzo Vecchi, CNT 35, CRAC, FSU 35, NPA Rennes, Solidaires 35…

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