Mobilisation du 31 mai 2011 dans la Fonction publique

Une jour­née de grève ne peut que las­ser la com­ba­ti­vi­té des tra­vailleurs et réduire à néant l’efficacité de leur action. Cette forme de lutte déjà uti­li­sé pen­dant le mou­ve­ment des retraites en est le bon exemple. Des bureaux d’organisations syn­di­cales, veulent évi­ter les débor­de­ments, venant de la base qui veut impo­ser des règles sociales plus justes, un tra­vail pour tous, moins de dis­pa­ri­tés dans les reve­nues…

L’enjeu n’est plus de nous défendre mais de reprendre l’offensive. Il nous faut impo­ser enfin ce rap­port de force qui nous per­met­tra de mettre à mal le capi­ta­lisme et sa logique d’exploitation. Sans les tra­vailleurs, les patrons et l’État ne sont rien. Nous n’accepterons pas l’enrichissement éhon­té de ceux qui nous demandent en plus de payer leur crise.

Dommage que cette jour­née d’unité syn­di­cale ne s’adresse qu’aux fonc­tion­naires… mais n’oublions pas que nos luttes servent à tirer vers le haut les salaires du pri­vé pour qui la grève est sou­vent plus dif­fi­cile.
C’est pour­quoi l’Union Locale CNT de Rennes n’appelle pas à cette jour­née du 31 mai qui sera une fois de plus sans suite. L’heure est à un syn­di­ca­lisme de lutte de classe, auto­ges­tion­naire et offen­sif : la peur doit chan­ger de camp !

Union Locale Syndicat CNT 35