Non à la répression anti-syndicale à Rennes 2

Notre organisation syndicale, la CNT Éducation 35, est révoltée par la politique ultra-autoritaire de la Présidence de l’Université de Rennes 2.

Déjà l’année der­nière, notre sec­tion syn­di­cale sur le cam­pus, la CNT-FAU, avait été expul­sée de son local. En paral­lèle la Présidence a cher­ché à pas­ser en force sur le dos­sier de la fusion de Rennes 1 et Rennes 2, fusion pour­tant décriée par la qua­si tota­li­té des orga­ni­sa­tions syn­di­cales des deux uni­ver­si­tés (CGT, CNT, FO, FSU, SLB, Solidaires étudiant.e.s, UNEF). Aujourd’hui la
pré­si­dence ne recule devant rien et refuse le droit de dif­fu­ser des tracts, faire signer des péti­tions et de tenir des tables d’info sur le cam­pus, au mépris des liber­tés les plus élé­men­taires ! Il sem­ble­rait que quelques orga­ni­sa­tions syn­di­cales dis­po­se­raient encore de ce droit, bien qu’à des condi­tions inac­cep­tables : demande pré­li­mi­naire de plu­sieurs semaines et auto­ri­sa­tion for­melle de la pré­si­dence. Le RUSF et la CNT ont été plu­sieurs fois atta­qués par des vigiles lors de dif­fu­sions de tracts ou de tenues de tables de presse (menaces, sar­casmes, prises de pho­to des militant.e.s). Des militant.e.s syn­di­caux ou poli­tiques sont pris.e.s à par­tie dès qu’ils/elles croisent des vigiles. L’ancien pré­sident (démis­sion­naire…) a été jusqu’à faire inter­ve­nir la police sur le cam­pus pour expul­ser des étudiant.e.s qui dif­fu­saient des tracts devant la BU !

La CNT Éducation 35 sou­tient les étudiant.e.s et travailleur.se.s de Rennes 2 dans leur lutte pour la liber­té l’expression. C’est pour­quoi elle réclame immé­dia­te­ment :

  • le res­pect des droits et liber­tés syn­di­cales
  • l’arrêt immé­diat des menaces à l’encontre des militant.e.s
  • l’arrêt des pra­tiques auto­ri­taires de la pré­si­dence, et de la poli­tique de la peur
  • l’accès à des locaux et à des pan­neaux d’affichage et le droit d’informer les étudiant.e.s par le biais de tracts ou de tables de presse sur le cam­pus, quelle que soit l’organisation, pour­vu qu’elle ne défende pas des idées fas­cistes, racistes, homo­phobes ou sexistes
  • le droit pour n’importe quel.le étudiant.e, même non organisé.e, de dif­fu­ser ses idées par le biais de tracts ou de table d’information tant qu’elles ne sont pas dis­cri­mi­na­toires

LA NOUVELLE PRÉSIDENCE S’INSCRIRA-T-ELLE DANS LA CONTINUITÉ DE CETTE RÉPRESSION ET DE CETTE CENSURE ?

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